En sanskrit. « Bhakti » signifie dévotion, de la racine Bhaj qui veut adorer ou servir.
Ce yoga se réfère à plusieurs textes qui appartiennent à la philosophie indienne : le Bhakti Sutra, la Bhagavad-Gita et aussi le Yoga Sutra.
Pratiquer le bhakti yoga c’est faire preuve de dévotion, d’une grande piété et d’une grande vénération envers une déité, un maître ou quelque chose qui va susciter de fortes émotions. En utilisant l’affectif , le bhakti canalise toute cette énergie émotionnelle et la met en œuvre au service de l’objet de sa dévotion. C’est un yoga traditionnel très pratiqué en Inde notamment par les femmes, elles y sont conditionnées dès leur tendre enfance. Le bhakti yoga est une des voies qui mène à la réalisation spirituelle, c’est un yoga concret puisque on concentre son amour sur une forme personnelle de la conscience. Le jnana yoga, le raja yoga et le karma yoga sont aussi des voies traditionnelles permettant d’atteindre la libération ou la réalisation spirituelle, mais ils sont plus abstraits, dans le sens où l’on dirige son attention sur une forme impersonnelle de la conscience.
Le Bhakti, se base sur des rituels, il utilise aussi des techniques comme la méditation et les mantras souvent chanté comme le Kirtan ou “psalmodie”. Ce yoga attache aussi de l’importance au Satsang ou “association spirituelle” où l’on peut échanger et parler avec le guru.
Pour atteindre la libération ce yoga se base sur des prières, l’observation de certains principes et un mode de vie en accord avec ce but dont voici ici quelques exemples : pratiquer d’autres formes de yoga, la concentration sur un point précis ou la non dispersion, la tolérance, le détachement, l’acceptation, le renoncement, la déférence en les autres, le respect de toute chose et l’altruisme, l’abandon dans la foi l’humilité et enfin l’honnêteté. Le bakthi yoga amène à l’éveil d’anahata chakra. Il correspond aux tempéraments émotifs et vertueux.
Mère Térésa et Swami Vivekananda étaient bakti yogin. Et de nos jours Sri Bhaktivedanta Madhusudana Maharaja.
Article écrit par Anne France Saunier tous droits réservés copyright déposé.